Olivier Weber, Thérèse

CENTRE-VILLE | rue du Lac, 14 avril

De ma fenêtre à la rue du Lac

 

 

De ma fenêtre, mes yeux ont une vision du monde devant moi comme une partie de moi, aussi bien extérieure qu’intérieure.

Suivant ma perception du moment, la fenêtre que je regarde de l’autre côté de la rue peut me donner la possibilité de voir peu ou beaucoup d’espace, me permettre d’avoir un contact cha­leureux – même s’il n’est pas physique - ou malveillant avec le vivant d’en face, l’impression de me sentir emprisonnée dans une rue désertée ou au contraire de ressentir la beauté merveilleuse du silence qui me permet de me retrouver moi-même tout en étant en contact avec les autres.

Toutes ces capacités qui sommeillent en moi ne demandent qu’à s’éveiller !

 

Thérèse (Olivier) Weber

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