L.P. ES leon-michaud

LES ISLES

  Depuis ma fenêtre il ne se passe rien de spécial, à l’exception que depuis maintenant trois jours, des ouvriers travaillent juste sous mon point de vue à l’installation d’un abri à vélo. Un projet de mes parents qui souhaitent gagner de la place au garage. Dès 7h30, les travaux débutent. Les paysagistes creusent, coulent du goudron mais surtout, ils cassent un petit muret au marteau-piqueur, ce qui provoque un bruit très dérangeant. Heureusement, il n’y a aucune route sous ma fenêtre, ce qui m’épargne du bruit supplémentaire. 

 

   Juste en face, mon voisin fait son moment quotidien de sport sur son vélo d’appartement, la fenêtre grande ouverte et le volume de la musique au maximum. Tout le quartier l’entend, mais cela met un peu d’animation dans ces après-midis toutes pareilles et habituellement très calmes. 

 

  Juste à côté, depuis maintenant bientôt trois mois, il n’y a eu aucun match de foot sur le terrain situé sur ma gauche. Dans son prolongement, je peux voir une partie de mon collège. Étant au deuxième étage de ma maison, j’aperçois juste le toit d’une tour du château. Sur les hauteurs qui se trouvent loin à ma droite, des villas surplombent la colline, juste sous les champs qui disparaissent derrière la colline. 

 

Voilà ce que je vois tous les jours depuis ma fenêtre.

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