B.H. ES Léon-Michaud

LES ISLES | 11 mai 2020

Par ma fenêtre, je vois des gens dans leurs jardins ou sur leurs balcons qui discutent de choses et d’autres, des personnes sur leur transat qui profitent du soleil et de la température agréable pour bronzer et d’autres qui jouent des airs de guitare un peu douteux sans se soucier de l’avis d’autrui.

 Dans le ciel, je vois aussi des oiseaux voltiger et gazouiller dès six heures du matin comme s’ils étaient seuls habitants de la Terre. Parfois, j’observe même les nuages se faire la course et cacher les derniers morceaux apparents de ciel bleu ou mes voisins d’en face quand le reflet du soleil ne m’éblouit pas trop.

Certains jours, les rues sont si vides que l’on croirait presque à un monde postapocalyptique dont les seuls survivants seraient la faune, la flore et les chauffeurs de bus qui font un bruit monstrueux par rapport aux gazouillis des oiseaux et aux bruissements des feuilles.

 Mon champ de vision s’arrête à la pointe d’une tour du château qui dépasse juste un peu des arbres pile en face.

Finalement, ce confinement n’est pas si mal, il me permet d’observer et d’écouter davantage ce qu’il y a autour de moi puisque les déplacements sont limités.

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