Dans le monde, en moyenne, plus de cinq femmes ou filles sont tuées toutes les heures par un membre de leur propre famille et une femme sur trois a subi au moins une fois des violences sexuelles dans sa vie. Chaque année, ONU Femmes mène une campagne de 16 jours « Orangez le monde » du 25 novembre au 10 décembre contre la violence liée au genre. A la demande du Zonta club d’Yverdon-les-Bains, la Municipalité organise cette année l’éclairage en orange du Théâtre Benno Besson durant cette période. Le Zonta club propose un spectacle de danse le 25 novembre à 18h30 à Orges afin de marquer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Violence domestique en Suisse et dans le canton de Vaud
En Suisse, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), une personne meurt toutes les deux semaines des conséquences de la violence domestique et on recense une tentative d’homicide chaque semaine. 72% des victimes sont des femmes.
Dans le canton de Vaud, en moyenne quatre affaires de violence domestique sont traitées chaque jour par la police et une expulsion du domicile est quotidiennement prononcée. Les violences domestiques surviennent majoritairement entre partenaires et ex-partenaires, selon les indications de l’Observatoire de la violence domestique de l’Etat de Vaud.
Comme le mentionnent les rapports dont proviennent les informations ci-dessus, il ne s’agit malheureusement que de la partie visible de l’iceberg, c’est-à-dire uniquement des cas rapportés à la police.
Contexte d’agression différent suivant le genre
Si la majorité des personnes subissant des violences domestiques sont des femmes, il est important de souligner que les hommes sont également victimes d’agression. Celles-ci se déroulent principalement dans l’espace public, alors que pour les femmes le contexte d’agression est majoritairement le domicile privé.
Mesures communales de prévention et de lutte contre la violence
La Ville d’Yverdon-les-Bains s’engage à plusieurs niveaux pour prévenir et lutter contre les violences faites aux femmes. D’un point de vue transversal, en favorisant la cohésion sociale, par le biais de sa politique d’intégration, et de manière plus ciblée en mettant sur pied un dispositif pour venir en aide aux victimes et témoins de harcèlement de rue et de violence qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes. « Stop au silence » est un dispositif-pilote mené par l’Observatoire de la sécurité qui propose accueil, écoute et orientation aux personnes victimes ou témoins de harcèlement de rue ou de violence. Il offre la possibilité de signaler un événement et de demander un entretien confidentiel avec une répondante sociale. L’entretien se déroule dans un cadre accueillant et bienveillant, en présence d’un membre du personnel policier sur demande de la personne requérante.