Dans le thème de l’environnement comme partout ailleurs, les chiffres sont importants. Encore plus lorsqu’il s’agit de s’informer sur la qualité de l’air que nous respirons, la qualité de l’eau dans laquelle nous nous baignons ou encore le niveau des rives du lac.

Vous trouverez également dans cette rubrique des statistiques très instructives sur la quantité de déchets collectés et produits à Yverdon-les-Bains.

Environnement

Un polluant atmosphérique peut se présenter sous forme de gaz ou de particules fines en suspension dans l’air. Les émissions de polluants atmosphériques résultent des activités humaines et de phénomènes naturels, comme le volcanisme par exemple. Même en faible concentration de l’ordre de quelques microgrammes par m3, les polluants atmosphériques peuvent avoir des conséquences à court et à long terme sur la santé humaine, sur les animaux et les plantes, leurs biotopes et biocénoses, ainsi que le sol.

L’Ordonnance sur la protection de l’air (OPair) fixe pour plusieurs polluants des valeurs limites de concentration à ne pas dépasser. Le Canton surveille l’évolution de la qualité de l’air sur le territoire via plusieurs stations de mesure, comme celle installée à Curtil Maillet. Les mesures de qualité de l’air en ville d’Yverdon-les-Bains peuvent être consultées sur le site du Canton de Vaud : https://www.vd.ch/themes/environnement/air/qualite-de-lair/

Les processus de combustion, les frottements mécaniques (abrasion des pneus sur les routes par exemple) et la manipulation de matières pulvérulentes provoquent des émissions de particules dans l’atmosphère. Cette pollution de l’air peut avoir des effets néfastes sur la santé, en provoquant notamment des problèmes respiratoires. L’on différencie les PM10 qui sont des poussières de taille inférieure à 10μm des PM2.5 qui sont des particules plus petites (<2.5μm), pouvant rentrer plus profondément dans les alvéoles pulmonaires.

On rencontre cette forme de pollution surtout en hiver dans les villes à cause du trafic, des chauffages à combustion. Des conditions météorologiques où le brassage de l’air est faible favorisent leur accumulation dans l’atmosphère.

L’ozone (O3) se forme par réaction photochimique entre les oxydes d’azote (NO2 et NO) et les composés organiques volatiles (COV) sous l’action du rayonnement solaire. L’ozone présent dans la haute atmosphère nous protège du rayonnement UV et est ainsi vital pour toute forme de vie sur Terre. Toutefois, à basse altitude il est néfaste pour la santé et l’environnement. En effet, l’ozone provoque des problèmes d’irritation des yeux et des voies respiratoires et est un facteur de stress pour la végétation puisqu’il limite sa croissance en ralentissant le processus de photosynthèse.

Afin de diminuer sa concentration dans l’atmosphère, il est primordial de limiter les émissions des précurseurs, les oxydes d’azote étant principalement issus du trafic routier et les COV des peintures et solvants.

Des seuils d’intervention sont définis pour l’ozone et les particules fines dans deux arrêtés cantonaux. En cas de dépassement d’un seuil, le Canton enclenche son plan d’actions pour informer et protéger la population dans un premier temps, puis limiter les émissions de polluants atmosphériques.

Les plans d’actions peuvent être consultés sur le site internet du Canton de Vaud : https://www.vd.ch/themes/environnement/air/plans-dactions-en-cas-de-pic-de-pollution/

La Ville se charge de relayer les recommandations des autorités cantonales afin d’informer les citoyen.ne.s des précautions à prendre en cas de dépassement des seuils réglementaires, que ce soit pour l’ozone ou les particules fines.


Contact

Service Mobilité, Environnement et Infrastructures
Le lien a été copié !

Vous ne trouvez pas ce que vous recherchez ?