Quel est l’impact des équipements domestiques sur la santé ?
Dans le domaine d’ondes concernées, la puissance rayonnée sur un individu provient d’abord et avant tout des équipements personnels et domestiques : téléphone portable, téléphone sans fil, babyphone, borne wi-fi, divers équipements bluetooth, sans même parler des champs magnétiques émis lors de l’emploi d’autres appareils électro-ménagers ou électroniques : ordinateur, surtout s’il est en connexion wi-fi ou bluetooth, TV, grille-pain – et jusqu’à ceux émis par les câbles électriques situés dans les murs. Toutefois, aucun de ces appareils n’est actuellement susceptible d’infliger à un être humain un rayonnement flirtant avec les valeurs limites citées ci-dessous. Dans le pire des cas, un téléphone portable tenu à l’oreille et émettant à puissance maximale peut atteindre des valeurs de l’ordre de 1 W/kg – encore faut-il préciser qu’il s’agit là d’une valeur extrême, atteinte uniquement en cas de mauvaise connexion, et sur certains types d’appareils seulement.
La valeur du taux d'absorption spécifique d'un appareil mobile se trouve plutôt facilement sur les sites internet de Swisscom et Salt (exemples de valeurs : 0.3; 0.52; 0.99 et plus, en W/kg). L'utilisation de kit mains-libres n'est pas sans impact non plus. Sur internet, on retrouve des exemples d'oreillettes Bluetooth avec un SAR d'environ 0.25 W/kg ou d'autres mentions sur l'effet de captage des oreillettes à fils. Garder une distance avec son téléphone mobile avec le haut-parleur enclenché reste une option intéressante.
Concernant le domaine de la téléphonie mobile, lors de l’emploi d’un téléphone, la tête absorbe de 1'000 à 100'000 fois plus de rayonnement provenant du téléphone lui-même que de la part du réseau d’antennes – c’est dire que dans le domaine des radiofréquences utilisées par la téléphonie mobile, la source de rayonnement de très loin la plus significative est bien le téléphone mobile lui-même. Il est à noter dans ce cadre qu’une meilleure couverture par le réseau d’antennes entraîne une diminution massive des ondes émises par le téléphone mobile, et donc une réduction également massive de l’exposition au rayonnement. En d’autres termes, une augmentation modeste du niveau de rayonnement induit par une meilleure couverture réseau, dont le niveau est 1'000 à 100'000 plus faible que celui résultant de l’exposition au téléphone, est susceptible de faire baisser cette dernière d’un facteur 10, 100 ou 1'000. Un réseau plus complet signifie donc moins de rayonnement.
