Quelles sont les mesures entreprises par la Municipalité face aux oiseaux bruyants (corbeaux freux) ?

Territoire et environnement

Qu'est-ce qu'un corbeau freux ?

Les corbeaux freux ne sont pas des corvidés ordinaires. Ils se distinguent des corneilles par la base de leur bec, gris clair et dénuée de plumes. Celles-ci sont de taille semblable, mais beaucoup plus communes et présentes dans toute la Suisse. Leur bec est droit et pointu et leur plumage montre des reflets pourpres. En hiver, dans le froid et les rafales de neige, les corbeaux freux regagnent les arbres où ils nichent habituellement. Au printemps, la période de nidification et de la ponte n’est pas toujours la bienvenue pour les personnes habitant à proximité d’une colonie.

Le croassement du corbeau freux se limite à la journée, les cris étant surtout émis tôt le matin et le soir. Bien que la perception humaine du bruit est subjective, leurs cris peuvent toutefois être perçus comme particulièrement gênants. Ils crient beaucoup car la communication acoustique joue un rôle très important pour cette espèce sociable.

Mesures mises en places

Des effarouchements ont été menés sur plusieurs sites stratégiques à Yverdon-les-Bains, afin d’éloigner les corbeaux freux des quartiers d’habitation. Les résultats des années précédentes ont été positifs, c'est pourquoi la Municipalité a décidé de poursuivre ces actions.

Bien que la période de protection de cette espèce s'étend du 16 février au 31 juillet (art. 3bis12, al. 2, let. C, OChP), le Corbeau freux peut toutefois être régulé. Des tailles ont été effectuées dans plusieurs secteurs de la ville, notamment à l’avenue de Grandson. Un étapage des tailles de platanes sur ce site est prévu sur 4 ans. Les travaux de tailles s’étendront jusqu’en 2021. Actuellement, c’est le moyen immédiat et légal le plus approprié pour une intervention sur les colonies en ville et ceci, durant la période autorisée par l'ordonnance sur la chasse. La taille des arbres permet ainsi d’éviter que les branches n'offrent pas de supports adéquats aux nids. Ces interventions sur le patrimoine arboricole sont accompagnées par des tirs réalisés par le garde faune, hors période de protection du volatile. De plus, la Municipalité a reçu une autorisation de la Préfecture, afin de réaliser des effarouchements à l’aide de rapaces durant la période de protection. Cette autorisation a permis d'identifier les sites prioritaires tels que le quartier des Jordils, le parking des Casernes ainsi que l’Avenue de Grandson. L’effarouchement à l’Autour des palombes (espèce de rapace) a également été entrepris.

Un suivi annuel des colonies est assuré par notre biologiste conseil afin d’établir un état du nombre de nids et colonies. Le rapport du suivi des colonies 2017 étaye que les sites prioritaires d’effarouchement dénombrent une baisse des colonies.

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